Ruines du village de Townfield (Post à Mangemorts uniquement)

HRP: Chers mangemorts, voici le moment venu, où votre Seigneur vous appelle. Afin de relancer un peu le forum, je vous demanderais, si vous l'acceptez, de me rejoindre sur ce post, afin de préparer notre future attaque.

Une décullotée. Voilà comment on pouvait resumer la première attaque de Poudlard...Une fessée déculottée. Jamais Aron n'avait autant fulminé, autant enragé...Mais au moins, il avait quand même réussi sur un point: Annoncer le retour des Mangemorts, prouver qu'il existait encore des irréductibles résistants. Intérieurement, il y'avait tout de même un détail qui le chipotait: Cette ficue barrière anti-transplanage...Avec la mort de Dumbledore, elle aurait logiquement du disparaitre...Ou bien...Quoique ce Sarkas...Il avait l'air puissant...mais...

*Foutaises...Personne ne peut être aussi puissant que Dumbledore et Potter...Et ces deux là ne sont plus. Donc, en théorie, il ne devrait plus y'avoir cette fichue barrière.*

Scrutant le ciel en partie couvert par de sombres nuages, le seigneur des Ténèbres semblait attendre quelque chose...ou plutôt quelqu'un. Mettant tranquillement la main à sa poche, il en tira une vieille montre à gousset et pris compte de l'heure.

"18H23...Ils sont en retards."

Le soleil commencait a se coucher, entrainant avec lui sa lumière indispensable aux humains. Dans une heure ou deux, l'obscurité baignera le ciel qui était couvert par d'épais nuages gris sombres. Le vent soufflait a faible vitesse mais laissait sur sa trace la fraicheur prévenante de la nuit. Les ruelles de Londres étaient désertes ce soir, pourtant il n'était pas tard. Seules quelques poubelles quotidiennes trainaient sur les trottoirs.Aucune parole et aucun bruit, aucune lumière, aussi bien dehors que dans les maisons, l'endroit était sinistre. La pleine lune avait déjà eu lieu pourtant une espèce d'inquiétude s'insinuait en elle sans qu'elle ne puisse en trouver l'origine. Le bas de sa robe noire était mouillée, le sol était encore humide de la pluie qui était tombée ce matin, pendant qu'elle dormait tranquillement sous un arbre, la tête en bas. Le col de sa robe était remonté jusqu'au niveau de son menton. Ses cheveux mi-longs bruns étaient détachés et lui cachaient le derrière du col. Elle avancait d'un pas lent et léger, le regard impassible. Elle semblait réfléchir.
Elle leva la tête et regarda le ciel, qui peu à peu plongeait dans l'obscurité de la nuit. Elle tourna la tête et aperçue l'horloge d'une église qui se trouvait un peu plus loin. 18h21...

Son avant bras gauche se mit alors a lui bruler la peau, faisant ressortir ses quelques centaines de veines. La Marque des Ténèbres était plus que nette a présent, ses contours étaient bien précis. Elle posa une main sur son bras, tant celui-ci lui faisait mal. Que voulait notre Seigneur ? Avait-il besoin d'aide ? Besoin de parler ? Il ne fallait pas perdre de temps, au risque de le faire attendre. Jamais elle n'oserait le faire attendre, lui en qui Yûki Aido marque le plus profond respect, le seul !
Etant donné le vide de la rue, il n'y avait quasi pas de malchance a se faire prendre oubien se faire voir. Elle leva ses deux mains au dessus de sa tête et les claqua violement, ses pensées tournées sur l'endroit qui les refletait, l'endroit où se trouvait le Maître "les ruines du village de Townfield". Sa vue se fit de plus en plus trouble et une forte secousse la fit quitter les pieds du sol. Elle voyait des taches de couleurs, plus ou moins sombres, un peu partout, des couleurs qui tournoyaient autour d'elle. Enfin, le paysage se fit plus net, et on y aperçu des pierres et des murs brisés, cassés, démolis et viellis par le temps. Ses pieds touchèrent enfin le sol, un sol imbibé d'eau de pluie. Elle regarda autour d'elle ne faisant pas attention aux ruines et vit un peu plus loin la silhouette majestueuse du Seigneur Stormbringer. Elle semblait seule apparement. Elle s'avanca dans sa direction puis s'arrêta lorsqu'elle fut a un mètre de lui. Il l'a regarda.

- Mon Seigneur... Je suis a vous.

Elle se mit a genoux devant lui et s'inclina en baissant la tête. Elle attendit que celui-ci lui demande de se relever.

[PS: Ne voudriez vous pas que je déplace le sujet ailleurs que dans la foret ? =P C'est pas un très bon endroit ^^]

C’était un soir de février. Il n’était pas spécialement tard mais la nuit était déjà tombée depuis une bonne demi-heure. C’était une nuit loin d’être étoilée. Il avait beaucoup plu pendant la journée, et le ciel était recouvert d’une épaisse couche de nuages gris. Impossible à quiconque d’apercevoir le moindre morceau de la voûte céleste. C’était mieux ainsi. Sans la lumière des étoiles et de la lune, la tâche de William serait assurément aisée. Rien de plus simple pour lui, un jeu d’enfant.
Cela faisait seulement trois semaines que les autorités l’avaient relâché, lui accordant leur confiance, sûr d’eux. Même s’ils le surveillaient. Il l’avaient prévenu, au moindre faux pas, c’était Azkaban, encore une fois, et cette fois-là, ce serait pour la vie. William sourit à cette pensée. Ce faux pas, il n’hésiterai pas à le faire. Pas une seule seconde. Quand il le faudra, il rejoindra son maître. Le seul sur Terre qu’il respecte et craint.
En attendant cet instant béni, l’homme avait décidé de régler quelques comptes. Un mangemort qui l’avait dénoncé. Enfin, mangemort cet homme ne méritait pas ce titre. Il l’avait dénoncé de son plein gré, sans avoir été au préalable menacé ou inquiété. C’était sûrement un espion, et les espions sont bien mieux six pieds sous terre, n’est-ce pas?
William s’était donc rendu à Liverpool, en transplantant. Quelle horrible ville. Il y était déjà allé quelques fois pour le ministère et n’avait pas aimé. Il avait grimacé en voyant l’adresse de sa prochaine victime, puis avait rit. Un homme aussi minable ne pouvait vivre autre part que dans une ville minable, dans un quartier minable. Oui, car une fois arrivé sur place, l’aîné des Barker put constater l’état du quartier où habitait sa cible. Un quartier vieux et délabré. Cela lui avait soutiré un rire glacial et moqueur, d’ailleurs. Enfin, il avait trouvé sa maison. Petite maison semblable aux autres, avec un petit carré de pelouse en façade, et une entrée de garage à la porte sale et usée. L’herbe était en si mauvais état qu’elle ne poussait plus qu’à quelques endroits, par touffes. Et encore, ce n’était que de l’herbe qui allait bientôt mourir, à vu de nez. Le fidèle mangemort renifla d’un air dédaigneux et dégoûté et s’engagea dans l’allée cimentée qui menait à la porte de la maison. C’est alors qu’il se rendit compte que la rue était éclairée et que des gens pouvaient passer. Il resta un moment paralysé, réfléchissant à cette perspective. Bah, ce ne serait de toute manière que des moldus, et une fois son crime achevé, ce sera l’affaire du ministère. Il eut un nouveau rictus mauvais, et frappa cette fois à la porte. Pas de quartier. Tuer tous ceux qui seront là. Sans exception. Mais il était quasiment sûr que cette vermine vivait seul. Sa baguette à la main, il tendit l’oreille, puis regarda hâtivement sa montre. 18h18. La porte s’ouvrit sur un petit homme au crâne dégarni, sa tête faisait vaguement penser à un hamster. C’était lui.
Alors il parla, d’une voix fluette et hésitante, découvrant ses dents jaunes et déplacées.

Homme - Oui, c’est pour…

William lui fit un grand sourire effrayant. Le petit homme eut l’air effrayé et s’affola. Il tenta de refermer la porte.

William - Repulso!

La vermine fut projetée au loin avec une force incroyable, alors qu’il avait teinté vainement d’attraper sa baguette, située dans sa poche. William s’approcha, une expression épouvantable déformant son visage, un rictus incontrôlable le traversant. Sa baguette pointée vers sa victime, il s’approcha de lui. Il avait atterri dans sa cuisine, ayant percuté son meuble de lavabo.

William - Alors, tu te souviens de moi, traître? Avoue-le, que tu es un espion!

Homme - Pitié, par pitié, Will, j’ai une famille, je…

William - Je n’ai pas de pitié pour les taupes, encore moins lorsqu’ils se moquent de moi. Adieu, minable! Avada Kedavra!

Un trait vert jaillit de sa baguette et alla percuter le traître qui ne bougea plus. William eut à peine le temps de se satisfaire de son nouveau crime qu’il ressentit une douleur vive à son avant-bras gauche. La marque. C’était la marque. Vite, le seigneur l’appelait. Il ne pouvait le faire attendre, et il était heureux à l’idée de le rejoindre, de suivre ses ordres. A nouveau, enfin. Il jeta un regard vengeur au cadavre puis sortit rapidement de la petite maison. Une fois dehors, il fit apparaître la Marque des Ténèbres au dessus de l’habitation, puis se pressa de transplanter là où son maître l’appelait. Le monde lui tourna autour quelques minutes, puis il atterrit sur un sol dur, négociant parfaitement son arrivée.
Une fois sur place, il inspecta les lieux rapidement. C’était des ruines, à perte de vue, puis plus loin, la campagne dans l’obscurité. Et là, grand, fier, se tenait son maître vénéré. Il s’empressa de s’agenouiller, attendant que les autres mangemorts viennent à leur tour et qu’il leur donne l’ordre de se relever. William avait eu le temps de voir qu’il n’était pas tellement en retard, seule était déjà là Yuki.

William - Maître, Maître, je suis à vous.

"Bien, vous voilà mes chers. Relevez vous, voyons."

Aron avait l'air pensif et ca se comprenait, puisque ces derniers temps, il ruminait plan sur plan pour essayer de contrecarrer Pourdlard. Et ca risquait fort de partir en vrille si il réattaquait à la manière d'un bélier. Non, il fallait s'y prendre autrement et pour cela, il avait déjà une idée mais pour ce soir, il allait convenir d'un autre plan.

"Bon, comme vous le savez, Poudlard semble bénéficier d'une aide....innatendue et je dois reconnaitre que j'ai sous-estimé la force de ses habitants. Yuki, tu peux d'ailleurs en témoigner, ma chère servante. Et quant à toi, William, sache que je suis heureux de te compter à nos cotés. Sa force et sa sauvagerie nous seront fort utile en ces heures qui s'annoncent sombres pour ces maudits moldus car c'est là que je vous propose de frapper. Londres va être notre cibles. Par ailleurs, quelqu'uns de nos amis sont déjà en place. J'ai même pu réinstallé un avant poste dans l'ancienne demeure des Black, au square Grimmaud. pour l'instant, nous devrons jouer ainsi, jusqu'a ce que le Ministère et Poudlard s'en melent."

Quelques secondes après son arrivée aux pieds du Maitre, William s'agenouilla a son tour. Il n'avait pas changé depuis la soirée a Poudlard. Le maitre les invita a se relever, ce qu'ils firent a la suite. Il prit la parole. Il était étrange de sentir l'esprit du Seigneur un peu ailleurs. Mais après tout, ils avaient subit tout les deux un cuisant échec.
Le Seigneur avait donc un nouveau plan. Espérons que celui-ci sera plus chanceux que celui de la fois dernière. Des moldus ? Oui mais... On pourrait les prendre pour des laches. Des laches qui auraient peur de s'attaquer directement aux sorciers. Ou peut etre penseraient-ils que ce n'est qu'un plan d'arrière. Elle tourna discrètement la tête vers William et lui échangea un regard.

-Maître... Vous avez sans doute remarqué les morts progressives du côté des moldus et sorciers criminels et meurtriers. Nous ne sommes en rien responsable de ces incidents. Qui pourrait en être la cause ? Et surtout, est-ce une menace pour nous ? Pardonnez moi, mais puis-je vous demandez votre avi ?

[pas très long mais j'ai pas grand chose a dire ^^']